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Presidentielle au Chili, les extremes en belle position Abonnes

Depuis J’ai fin d’une dictature, jamais les extremes n’ont aborde 1 scrutin presidentiel en aussi bonne position. Les bons sondages de Gabriel Boric, soutenu via le Parti communiste, et de Jose Antonio Kast, admirateur d’Augusto Pinochet, suscitaient la plupart inquietudes a l’approche du premier tour, ce dimanche 21 novembre.

Presidentielle au Chili, les extremes en belle position

Mes affiches des differents candidats a la presidentielle.

Jusqu’en octobre 2019, et depuis la fin d’la dictature en 1990, le Chili faisait figure d’ilot de stabilite en Amerique latine : dans un continent habitue aux soubresauts, le lieu longiligne, terre de moderation, se distinguait avec des alternances paisibles, sans violent coup de barre a droite ou a gauche.

Neanmoins,, depuis que le « Chili s’est reveille », selon l’expression forgee lors du mouvement social sans precedent d’il y a 2 ans, il est entre au sein d’ une nouvelle phase, comme en temoigne l’emergence, a l’approche de l’election presidentielle de votre dimanche, de deux candidats aux bords opposes du spectre politique.

Gabriel Boric, 35 annees, aux portes du pouvoir

L’ascension de l’ancien leader eli?ve Gabriel Boric etait attendue : elle reste conforme a J’ai mode electorale amorcee depuis 2019 (soutien massif a une nouvelle Constitution au cours du referendum de 2020 ; victoire une gauche aux municipales en mai soir, avec en particulier l’election d’une maire communiste a Santiago, etc.).

Barbe et lunettes d’enseignant, pourfendeur du « neoliberalisme », le depute de 35 annees soutenu par la gauche d’la gauche etait en tete des derniers sondages autorises par la loi, diffuses deux semaines avant le vote, avec environ 30 % des intentions de vote.

Mais son profil plus radical et Notre presence des communistes dans le equipe suscitent de grandes inquietudes a droite. « C’est entendu que si Gabriel Boric gagne, non seulement il y aura des communistes au gouvernement, mais en outre a des postes cles, comme le ministere de l’interieur », s’alarme un conseiller du gouvernement avant de regagner le bureau a J’ai Moneda, le palais presidentiel ou siege, depuis 2018, Sebastian Pinera, president de centre-droit.

Divers cafouillages recents – principalement apres la reelection de Daniel Ortega au Nicaragua, saluee avec le Parti communiste en depit des grandes condamnations internationales de cette « farce electorale » – ont renforce ces inquietudes. « Mes leaders communistes sont plus experimentes que Gabriel Boric, d’ou le sentiment que J’ai campagne lui echappe quelque peu », explique Cristian Gutierrez, ancien 06 2 du ministere de l’environnement sous Michelle Bachelet.

Jose Antonio Kast, pour l’ordre et la securite

Si l’affirmation d’une gauche plus radicale est attendue, la montee en puissance limite symetrique de Jose Antonio Kast, 55 ans, candidat d’extreme droite, l’etait, i§a, beaucoup moins. Depute pendant plus de quinze ans, il n’a commande ses distances avec la droite qu’en 2017 pour se presenter une premiere fois a J’ai presidence. Quatre ans apri?s, il parait en mesure de se qualifier concernant le deuxieme tour, profitant du discredit de Sebastian Pinera et du centre-droit, accuses de mollesse face au mouvement social de 2019, mais egalement face a l’immigration et a l’insecurite.

A l’image de Jair Bolsonaro, mais sans partager le gout du president bresilien Afin de la provocation et la vulgarite, Jose Antonio Kast propose l’assouplissement du port d’arme comme reponse a J’ai delinquance. L’ordre reste resolument le c?ur de sa campagne. Une fermete qui plait a toutes les plus conservateurs, heurtes par le tumulte des mobilisations recurrentes. « l’ensemble des vendredis voili  octobre 2019, ils font des manifestations et des echauffourees dans le centre, il convient que ca cesse », tonne Maria Teresa, la quarantaine, issue d’une famille d’la solide agence chilienne.

Mais la fermete affichee par le candidat, qui ne cache pas son admiration pour Augusto Pinochet, est-elle vraiment la promesse d’un retour en chaussons ? « en milieux d’affaires, les gens sont inquiets, raconte 1 entrepreneur francais qui travaille de longue date au Chili. Ils redoutent l’election de Gabriel Boric qui, Afin de les plus anciens, rappelle le souvenir d’Allende. Mais ils craignent aussi qu’une victoire de Jose Antonio Kastsoit synonyme de tarif green singles mouvements sociaux a repetition, comme on voit deux ans ». Ses positions seront Par exemple a toutes les antipodes des preoccupations affichees par les manifestants au cours des mobilisations de 2019.

Deux ans de revendications au Chili

7 octobre 2019 : l’augmentation du tarifs du ticket de metro provoque des scenes de colere a Santiago. Mes revendications s’elargissent et convergent par une demande centrale : l’abandon une Constitution, qui date de l’ere Pinochet.

25 octobre 2019 : A la suite de manifestations dans tout le lieu, le gouvernement annonce un referendum.

25 octobre 2020 : large victoire du « oui » en faveur d’une nouvelle Constitution ainsi que l’election d’une Assemblee constituante.

15 et 16 mai 2021 : elections des membres d’la Constituante. Nette victoire du camp du changement (gauche et candidatures independantes).

4 juillet 2021 : debut des travaux de la Constituante.

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